170 192 $ pour la pédiatrie sociale à Montréal-Nord
Le Centre de pédiatrie sociale de Montréal-Nord (CPSM-N) vient de recevoir une contribution de l’ordre de 170 192 $, sur cinq ans, de la part de gouvernement fédéral à travers le ministère de la Famille, des Enfants et du Développement social.
Cette somme servira à financer son Système de suivi-évaluation apprentissage des résultats (SÉAR), note le bureau du député de Bourassa Emmanuel Dubourg.
« Ce n’est pas un projet de recherche, précise Michel Lorange, président du Conseil d’administration du CPSM-N, mais c’est dans une perspective de recherche. On va regarder ce qu’on fait et tenter de l’améliorer»
Le CPSM-N est un organisme à but non lucratif qui développe, depuis plus de dix ans, une expertise en pédiatrie sociale en ciblant les enfants et les familles qui proviennent essentiellement du secteur Nord-Est de Montréal-Nord.
Michel Lorange donne un exemple de situation rencontrée sur le terrain
«Le financement fédéral permettra la production d’un rapport qui sera partagé auprès des partenaires et autres organismes de Montréal-Nord et des Centres de pédiatrie au Québec dans le but d’améliorer les interventions en complémentarité. Les conclusions du rapport feront l’objet de production d’articles scientifiques à paraître dans des revues spécialisés au Canada. » a souligné le député fédéral de Bourassa.
Chaque année le CPSM-N vient en aide à plus de 85 enfants du Nord-est aux prises avec des problèmes à la fois de santé et sociaux.
«Les situations avec lesquelles on travaille, ce sont des familles qui ne vont pas nécessairement chercher les services, soit parce qu’elles ont peur d’être jugées, peur des conséquences. Ils ont souvent des situations compliquées», note Michel Lorange, président du Conseil d’administration (CA) du CPSM-N en entrevue au journal.
Par situation compliquée, M Lorange entend des problèmes de logement, de monoparentalité ou d’emprise du conjoint sur les rentrées d’argent dans la famille etc…
Une situation qui plonge ces familles dans une anxiété totale parfois et qui les empêche d’avoir une vie normale.
«Des fois, on va même à domicile si elles ne se présentent pas à nos rendez-vous, dit-il, on les accompagne à l’hôpital, on fait toute sorte de choses qui sortent du cadre normal d’intervention des institutions publiques »