Le 2^e Sommet socio-économique pour le développement des jeunes des communautés noires (SdesJ) a lieu ce samedi  26 janvier, dès 9h30, à l’Université de Montréal (UdeM) – Pavillon Jean-Coutu  et vous consultera autour de quatre thèmes cette année.

L’emploi/développement économique, la santé, l’éducation mais aussi les questions de justice seront au cœur des discussions. L’organisation du SdesJ en profitera pour faire rapport à la communauté également de ses activités au cours de la dernière année.

« Dans nos règlements généraux, on est obligés de faire rapport chaque dernier samedi du mois de janvier et on en profite pour consulter la communauté aussi », précise Édouard Staco, président du SdesJ.

Le Sommet menait, au total, quatre projets au cours de la dernière année. Et, en entrevue à In Texto, M Staco a évité de vendre la mèche de ce rapport invitant le journal à ronger ses freins.

« Nous, on ne fait pas dans l’enflure verbale, dit-il, on va donner le rapport à la communauté comme promis.»

« Nous n’allons pas présenter un bilan parfait, dire qu’on a tout réussi à 100%. Mais je pense que la communauté va être fière du travail accompli », a nuancé le président du SdesJ

Initié par une trentaine d’acteurs, organismes communautaires et associations actifs sur le terrain depuis plusieurs années, le Sommet socio-économique pour le développement des jeunes des communautés noires (SdesJ) est un réseau novateur qui se donne pour mission de contribuer à l’essor économique et social du Québec.

Le SdesJ se concentre plus spécifiquement sur l’apport des jeunes des communautés noires.

L’une des missions que le Sommet s’était doté dès 2016, était la recapitalisation du Fonds afro-entrepreneur. D’un montant maximal de un million de dollars sur 7 ans, le SdesJ plaidait pour une somme de 3 millions sur trois dont un million devait provenir de la communauté noire elle-même.

«La communauté avait dit : nous ne voulons pas dépendre à 100% des volontés gouvernementales. Nous de la communauté, nous pouvons agir.», a souligné M. Staco.

Dans le cadre de cette action communautaire, le SdesJ fera une annonce publique ce 24 janvier conjointement avec Fondaction (de la CSN) et Filaction dans le cadre de la recapitalisation de l’enveloppe dédiée à l’afroentrepreneuriat.

Les projets issus du Sommet découlent de deux grands axes d’intervention: la lutte pour une meilleure insertion socio-économique des jeunes et la prévention précoce pour une meilleure inclusion des jeunes.

Le Programme de renforcement des familles noires est l’un des initiatives phares du SdesJ. Son objectif est d’accroître les facteurs de protection et réduire les facteurs de risque dans les familles, améliorer les compétences parentales chez les adultes.

Le programme vise à bonifier également les relations parents-enfants et la communication au sein des familles ainsi que les compétences sociales chez les jeunes

Il existe un volet d’accompagnement des jeunes aux études qui renforce les programmes de raccrochage, tant auprès de ceux et celles qui font d’eux-mêmes cette démarche qu’auprès de ceux et celles qu’il faut convaincre.

Le SdesJ vient en aide également à ceux qui sont aux études à faire de meilleurs choix de carrière et à acquérir des compétences sociales transférables sur le marché de l’emploi.

Il crée enfin un réseau de renforcement et d’intervention économique (CRRIE) en mettant en place quatre  centres de services à Montréal pour renforcer les capacités des entrepreneurs, repenser l’approche d’intervention auprès des jeunes, élargir le secteur d’intervention et développer la culture entrepreneuriale.

Pour de plus amples informations sur le Sommet, visitez leur site Internet http://sdesj.org