Un Réseau d’aide à l’entreprenariat des jeunes noirs est né
Le Sommet Jeunes Afro, (ci-devant SdesJ ) vient de créer un Réseau de sept centres d’intervention en développement économique (RIDE), dont un centre d’expertise numérique, qui offriront des services en entreprenariat aux jeunes noirs.
Il s’agit d’un projet de 3 millions de dollars financé en grande partie par le gouvernement fédéral, soit 2.3 millions du Développement économique Canada pour les régions du Québec, dans le cadre du Fonds pour l’écosystème du Programme pour l’entrepreneuriat des communautés noires. 700 000 dollars proviennent des organismes membres du SdesJ.
« Le projet n’en est un de financement. Il y a FACE et Fonds afro entrepreneur pour cela. Nos organismes offrent de l’accompagnement. », indique Édouard Staco, président du Sommet.
« On est dans tout le réseau de micro entreprendre, on peut toujours aider les jeunes à y accéder. Mais nous nous ne donnons pas d’argent. », renchérit Henriette Kandula.
« À terme, le réseau des organismes membres et ces centres vont sensibiliser 5 000 jeunes femmes et hommes (dont des adolescents), accompagner plus de 300 dans différentes phases de leurs entreprises et soutenir le virage numérique de 150 entreprises.», indique le Sommet lors d’une conférence de presse
Dorénavant, les jeunes entrepreneurs auront accès à des réseaux d’affaires, des informations et des conseils pour qu’ils puissent développer leurs entreprises et intégrer l’écosystème entrepreneurial.
L’initiative RIDE est mise en œuvre par les organismes membres du Sommet suivants : Chantier d’Afrique du Canada, Black Community Ressources Center, Centre R.I.R.E 2000, Centre Communautaire Coumbite de Laval, Maison d’Haïti, Association des Femmes Immigrantes de l’Outaouais.
Voici ce qu’ils ont dit
Citations :
« Au Canada, on compte par milliers, desjeunes, particulièrement ceux des communautés noires, qui voient leurs chances de réussite en affaires, ou même de se lancer dans ce domaine, minées parce qu’ils.elles n’arrivaient à casser les barrières systémiques. Donc, pour bâtir un Canada plus fort nous devons mettre fin à cette défavorisation ayant trop perduré. Nous devons cesser de tuer leur rêve et libérer leur potentiel extraordinaire. »
« L’entrepreneuriat est un élément clé de l’intégration socioéconomique desjeunes issu.es des communautés noires. Aujourd’hui, nous proposons un modèle capable de leur donner à la fois les outils nécessaires et l’envie pour entreprendre. Grâce au leadership de nos organismes membres, nos centres d’intervention en développement économique favoriseront la mutualisation desressources et expertises de l’écosystème entrepreneurial du Québec au profit desjeunes ». Édouard Staco, Président – Sommet socioéconomique pour le développement des jeunes des communautés noires.
« Nous devons être conscients que l’offre existante pour aider lesjeunes des communautés noires à faire face aux défis est parfois inadaptée et insuffisante. L’initiative que nous menons ensemble aujourd’hui permettra de pallier à ce manque d’accompagnementspécialisé offert à cesjeunes. C’est une étape importante versleur intégration effective dans l’écosystème entrepreneurial québécois et canadien ». Henriette Kandula Directrice générale – Chantier d’Afrique du Canada
« L’attention accordée aux jeunes femmes noires qui constituent une bonne partie de la clientèle de la Maison d’Haïti m’a tout de suite attiré dans ce projet. Nous avons maintenant un autre levier d’opportunités capable de les diriger vers des milieux moins traditionnels tel l’entrepreneuriat numérique ou culturel. » Marjorie Villefranche Directrice générale – Maison d’Haïti
« Le Centre communautaire Coumbite de Laval est heureux d’accueillir ce projet et d’héberger un des centres d’intervention en entrepreneuriat. C’est une occasion pour nous de diversifier les services que nous offrons aux jeunes. Pour la première fois, l’entrepreneuriat et le développement social se conjuguent pour propulser les jeunes. Josfère Michel Directeur – Centre Communautaire Coumbite Laval
« Notre organisme est fier d’être partenaire d’un projet aussi rassembleur et représentatif de l’ensemble de la mosaïque québécoise. Nous sommes d’autant plus heureux de pouvoir comptersur l’expertise des organismes provenant d’autresrégions du Québec. C’est une garantie d’une offre de services reflétant la réalité des jeunes de partout dans la province, mais particulièrement ceux de la région d’Outaouais » Bettyna Bélizaire Directrice générale – AFIO (Accompagnement des femmes immigrantes de l’Outaouais)
« Le BCRC est heureux de s’associer au Sommet jeunes afro, en tant qu’unique bureau de coordination du projet, RIDE chargée de desservir les communautés noires d’expression anglaise du Québec. Nous sommes impatients de collaborer avec les leaders communautaires, les organisations et les institutions du Québec qui desservent les communautés noires anglophones du Québec afin d’offrir des services et des événements percutants qui aident non seulement à sensibiliser les jeunes noirs anglophones à l’entrepreneuriat, mais aussi à créer desliens communautaires. Nous sommes heureux que le projet ait mis la priorité sur le service de la communauté anglophone en tant que contrepartie égale de la communauté francophone, en veillant à ce que tous lesjeunes Noirs, quelle que soit la langue qu’ils parlent ou l’endroit où ils vivent, puissent bénéficier de tous les grandsservices que ce projet offre» Réanne Francis Directrice générale – BCRC
« Le Centre R.I.R.E. 2000 contribue à l’intégration socio-économique des immigrants et au développement d’une société québécoise ouverte à la diversité culturelle. Ce programme d’entrepreneuriat est un outil supplémentaire qui favorisera cette mission, en faisant germer la fibre entrepreneuriale au sein de la communauté Noir.e. Par ailleurs, cela permettra le développement d’un écosystème d’entrepreneurs qualifiés qui aura un impact significatif et durable dans l’économie du Québec. » Benoit Songha
Directeur général – Centre RIRE 2000