Après M. Martelly, Deep, Bigio, Abdallah sous sanctions canadiennes - Intexto, jounal nou
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Depuis le 4 novembre dernier, le Canada abat une pluie de sanctions sur les élites politiques mais aussi économiques en Haïti pour leur soutien à des gangs armés. La dernière slave touche de gros bonnets du monde des affaires pour leur « conduite inacceptable » dans le financement des bandes criminelles.
Ces dernières sanctions visent Gilbert Bigio, Reynol Deeb et Sherif Abdallah — et leur imposent une interdiction de transactions, ce qui aura pour effet de geler tout avoir qu’ils peuvent détenir au Canada, indique Affaires mondiales.
« Le Canada a des raisons de croire que ces personnes utilisent leur statut de membres très en vue de l’élite économique en Haïti pour protéger et permettre les activités illégales de gangs criminels armés, notamment par le blanchiment d’argent et d’autres actes de corruption. » peut-on lire dans un communiqué
Ces gangs et leurs partisans continuent de terroriser les populations vulnérables en Haïti en toute impunité et ils précipitent une crise humanitaire dans le pays, qui comprend la résurgence du choléra.
Ils commettent également des actes de violence inqualifiables, notamment des violences sexuelles généralisées, à l’encontre des populations touchées et empêchent la prestation de services essentiels et l’acheminement d’aide humanitaire.
« Les sanctions imposées par le Canada visent à faire pression sur les personnes responsables de la violence et de l’instabilité actuelles en Haïti. Ces personnes doivent cesser de fournir des fonds et des armes aux bandes criminelles en Haïti. », affirme Mélanie Joly, la ministre des Affaires étrangères du Canada.
La première série de sanctions touchaient le président actuel du Sénat haïtien Joseph Lambert ainsi que les anciens sénateurs Youri Latortue et Hervé Fourcand le 4 novembre dernier.
Ensuite le 19 novembre, Ottawa avait pris des mesures contre l’ancien président Michel Joseph Martelly et deux de ces anciens premiers ministres : Jean Henry Céant et Laurent Salvador Lamothe, ce qui porte à neuf le nombre d’Haïtiens sous le régime de sanctions dans le cadre de la Résolution 2653 des Nations unies.