Bénita Jacques sur les traces de Cheik Anta Diop dans «L’Afrique : berceau de l’humanité… »
À l’instar de l’historien sénégalais Anta Diop, Bénita Jacques a rencontré beaucoup de difficultés en voulant nager à contrecourant de l’Histoire. Et pour cause, cela lui a pris 12 ans avec de terminer son film. Notre entrevue avec la réalisatrice ici.
La réalisatrice montréalaise Benita Jacques s’apprête à s’envoler pour l’Europe afin de présenter son film L’Afrique berceau de l’humanité et des civilisations modernes au très prestigieux Festival de Cannes. Son documentaire sera à l’honneur le 15 mai prochain dans la tente du Pavillon Afriques qui met en valeur le septième art du continent africain.
Les questionnements de Benita Jacques sur ses origines sont au cœur du long métrage. La jeune mère de famille voulant apporter des réponses à ses enfants, qui lui posent les mêmes questions qu’elle-même n’a pas pu avoir, décide de partir en Afrique à la recherche de ses origines.
Pour reconstituer l’Histoire, la réalisatrice rencontre des personnes ressources qui ont effectué des recherches et écrit des ouvrages de référence sur l’Afrique. En leur compagnie, elle parcourt le temps et l’espace à travers des témoignages spirituels, historiques et scientifiques pour découvrir ce qui reste de l’âge d’or du continent.
« Le Festival de Cannes est l’événement cinématographique le plus prestigieux au monde, et je suis honorée de pouvoir participer au Pavillon Afriques. Dans quelques jours, je serai plongée dans un tourbillon de films captivants, de rencontres enrichissantes et de célébrations artistiques. Je suis impatiente de vivre cette expérience et de partager tous ces moments magiques avec le public ! », s’exclame Benita Jacques.
Elle est une artiste polyvalente, dévouée, récompensée et reconnue dans l’industrie du cinéma. Elle se consacre à promouvoir la culture et l’éducation à travers sa passion et son engagement. Avec une formation en arts et lettres ainsi qu’en arts dramatiques, elle brille par son talent et sa polyvalence sur scène et à l’écran. Elle a notamment été active dans diverses productions théâtrales et cinématographiques, telles que Storylive, L’auberge du chien noir, 30 vies, Rupture, Mémoires vives, Gason Makoklen, L’innocence et Une démocratie assassinée.
En tant que femme d’affaires et philanthrope, elle dirige plusieurs entreprises et s’investit dans des projets visant à démocratiser le théâtre et à mettre en valeur les membres des communautés culturelles. Son film documentaire L’Afrique, berceau de l’humanité et des civilisations modernes a été primé dans de nombreux festivals internationaux.