Artiste peintre: Zantray Pris en otage par ce personnage  depuis ton jeune âge tu te réfugies dans la marge quand tu rêves de prendre le large. Quand les commérages  déménagent dans ton voisinage  découpent ton image "d'enfant sage" tes pensées à l'état sauvage troublent ton langage. Dans ta tête, la tempête fait rage Tourne en boucle une seule image Partir pour un long voyage sans bagage, t'éloigner du rivage sans gilet de sauvetage. À bord de l’auto-sabotage aveuglé par tes mirages  tu frappes tout sur ton passage. Tes dérapages enragent  certains personnages  de ton entourage. Avant que cède ton barrage

La nature a souri au Festival Haïti en Folie le samedi 25 juillet 2020. Comme annoncé, dans le cadre de cette 14e édition spéciale en ligne, la causerie avec Dany Laferrière, s’est déroulée dans un cadre agréable et propice à la rêverie. Tout s’est passé  sur la terrasse de sa résidence à Montréal. C’est là que Fabienne Colas, en mode estival et festival, a rencontré l’Académicien, grand supporteur de « Haïti en Folie », pour discuter de son dernier ouvrage à date : L’exil vaut le voyage, publié  en juin 2020. C’est son 32e roman, soit le 3e livre dessiné.  Dans une ambiance

La 14e édition du Festival Haïti en Folie se déroulera en ligne du vendredi 24 au dimanche 26 juillet 2020, tant à Montréal qu’à New York. Sous le signe de la solidarité, une programmation riche et variée attend les internautes du monde entier qui y auront accès gratuitement sur le site du Festival www.haitienfolie.com et sur les réseaux sociaux en général. Une fin de semaine qui s’annonce choc, a garanti l’initiatrice de l’activité, Fabienne Colas. Le contexte de lancement de cette édition est très particulier en raison de la pandémie Covid-19 qui touche notamment la province de Québec (Canada) où

L'auteur de ce texte est artiste-peintre, écrivain, ex-professeur de Méthodologie de la Recherche, à l´INAGHEI, à l’Université Épiscopale d’Haïti et à l’École Supérieure des Sciences Politiques Appliquées, ESSPA. La paysannerie haïtienne, le dépôt par excellence de la culture nationale, a tout fait, dans l´oralité et le gestuel, pour préserver nos us et coutumes à travers le temps. Certains intellectuels haïtiens et chercheurs étrangers, comme un Jacques Roumain et un Alfred Metraux, ont exécuté des travaux de recherches, pour susciter des réflexions sur l´idéologie vodou, mais ces tentatives de sauvegarde et d´éclaircissements y relatives n’ont pas été suivies d´une structuration cognitive

En dépit de la pandémie de la COVID-19, le Festival Haïti en Folie de Montréal  aura lieu  du 24 au 26 juillet prochain. Les festivaliers n’auront seulement pas la possibilité de se coller, car l’événement sera en ligne. De plus la Ville de New York se joint au Festival à l’occasion de cette édition spéciale se félicitent la Fondation Fabienne Colas, créatrice de l’évènement et présenté par la banque TD. Une campagne de  « dons volontaires » est lancée en solidarité avec les artistes. Pour cette édition inédite, L’organisation du festival  présentera une programmation spéciale  et les artistes participants, les plateformes de

Tableau: Zantray Ayiti À toi qui attends demain Pour me tendre la main Arriveras-tu avant la faim Qui m'attend au bout du chemin. À toi qui veut mettre fin À ma folie de me prendre en main Pour arriver à tes fins Tu engages des hommes de main. À toi qui détiens mon lendemain Entre tes mains Tu veux me faire croire que demain Je mangerai dans ta main. À toi qui me donne un coup de main Pour que je rebrousse chemin Si tu attends que je te baise la main Ce sera pas pour demain. Marchons main dans

Meringues, masques, danses inspirées des cultures haïtienne et brésilienne, entre autres, Repentigny vibrera, le 1er mars 2020, au rythme du Carnaval du monde. Le traditionnel événement festif et rassembleur se tiendra au Centre à nous de la ville qui célèbre, cette année, son 350e anniversaire de création.  Les Repentignois ont plus que jamais de bonnes raisons d’enfiler turques et mitaines pour profiter des bonheurs de l’hiver. Ils sont, en effet, conviés à la troisième édition du Carnaval du monde. Initié par Lakay Média, l’événement prend des proportions dans la communauté.   Ce carnaval propose au public de bien démarrer la semaine

Montréal s’apprête à célébrer 18 ans du mois du créole dans notre grande ville cosmopolite et multiculturelle au mois d’octobre. La compagnie théâtre créole se fait le devoir de se mettre à la ligne des tires pour ajuster sa participation à cet événement qui s’inscrit dans le cadre de la diversité et le multiculturalisme.  Conscient de l’importance d’une langue dans la transmission d’une culture, la compagnie théâtre créole, un organisme à but non lucratif, qui travaille dans le secteur des arts et la littérature en vue de faire la promotion et la vulgarisation des cultures créolophones, s’engage et offre à

« Parce que je savais que le Québec  et Montréal, en particulier, allaient changer », répond tout bonnement Jean-Claude Lord, 76 ans, lorsque In Texto lui demande : mais pourquoi vous avez fait cela? Le changement dont il parlait à l’époque concernait la multiethnicité d’aujourd’hui. Il y a 30 ans,  le cinéaste, non sans difficultés majeures, a mis toute une famille noire à l’écran avec la télésérie «Jasmine » contre l’avis de nombreux gens qui lui disaient :  « Ah…, ça vendra pas, ça ne passera pas!  C’est juste à Montréal que cela se passe, C’est trop pro-ethnique» « Même Téléfilm Canada, à l’époque, a

 « Papa Legba », « Medizan », « Pikan kwenna », « Loko », « Danbara », au total, ce sont 450 chants rares du répertoire vaudou haïtien que  Jean Hervé Joseph, houngan ou prêtre du vodou, a récolté dans le Nord d’Haïti pour les confier à la SRDMH (la Société de recherche et de diffusion de la musique haïtienne) De ces 450 pièces vaudouesques, le hougan en a sélectionné et colligé 18 sur un disque qu’il doit présenter au public le 7 septembre prochain à la Maison d’Haïti dans Saint-Michel, à Montréal. «Depuis plusieurs générations, les gens ont tendance à valoriser les chants d’église, quant on sait qu’ils sont

« C’est compliqué de mener cette cause-là. Si on est encore là c’est parce que le public nous soutient en achetant des billets », conclut Fabienne Colas après 15 ans de dur labeur autour du Festival international de films blacks de Montréal (FIFBM) qui souffre encore d’un manque criant de financement. La présidente du FIFBM déplore surtout l’absence de soutien de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) qui peine à reconnaitre le bien-fondé de cette manifestation culturelle dans la société. « Quand on travaille pour l’inclusion de la diversité, on a  toujours les miettes, moins de financement, on mérite toujours moins »,

Valéry Numa est non seulement un homme polyvalent, c’est, – osons le mot -, un véritable homme orchestre ! D’abord journaliste, puis hôtelier et homme d’affaires, il s’est lancé il y a déjà quelques années dans la réalisation de films : une véritable gageure en Haïti qui compte à peine quelques salles de cinéma fréquentables, quand elles ont survécu au séisme de janvier 2010.  C’est ainsi qu’on a pu l’entendre interviewer le très controversé Gracia Delva sur Radio Vision 2000 début août, avant qu’il ne saute dans un avion pour venir présenter son dernier film « Braquages en série » à la Maison