Entre moi et mon ami Pierre Michaud, la question ne se pose pas. Nègre et Noir ne se disputent pas dans nos têtes aujourd'hui. Et vraiment pas du tout. Après lui avoir fait un cours 101, il y a une vingtaine d’années,  sur le mot nègre, son sens haïtien et de son utilisation dans mon pays d’origine (Haïti), « Nèg pa » pour (mon chum), il décide de choquer, de provoquer avec ça. En 2011, en pleine salle des nouvelles de Rad-Can, il me lance un : « comment vas-tu mon nègre? » ( pour mon chum) qui sonnait dans les oreilles blanches de la salle

Nous existons par l'échange d'informations et nous continuons d'exister par le même processus. Toute notre contingence est fondée sur le principe de la communication. Notre réalité même est le produit de nos interactions avec un sujet donné. Et, tout échange tend vers une finalité. Tout émetteur veut attirer l'attention de son récepteur pour l'influencer.À l'ère que nous sommes, grâce aux progrès technologiques, s'exprimer devient plus pragmatique. Les réseaux sociaux nous permettent de le faire en toute « liberté », en toute facilité et avec rapidité. Pourtant, peut-être même sans le savoir, nous plongeons dans cet univers sceptique, relativiste et utopique qui nous

Rarement, ai-je vu un prédicateur porter atteinte avec autant d’acharnement à la réputation d’un individu et le dénigrer si gratuitement  avec autant de vilénie et de mesquinerie.  Par ses propos mensongers et sa diffamation contre Roger M. Eugène dit Shoubou, l’une des icônes de la musique haïtienne, c’est-à-dire, du patrimoine culturel haïtien des 50 dernières années,( Tabou Combo)  le pasteur Grégory Toussaint nous a précipités, malgré nous, dans les bas-fonds crasseux de la démagogie, de l’indifférence, de l’envie et de la cruauté. Voici ce qu'il a dit Rappelons les grandes lignes de cette sale histoire.  Lors d’un  récent voyage en

Je ne l’ai pas pratiqué beaucoup avant qu’il passe de l’autre côté de l’existence avec peine et misère. Ma première rencontre fortuite  avec lui a été lors d’une conférence de presse avec des dirigeants lavalas au début des années 2000.  Jeune journaliste, j’étais bouillant, fougueux, rêveur, fonceur et tout ce que lui, il a déjà été avant de s’assagir. Je me souviens que je tempêtais, je mitraillais les dirigeants de questions parfois en criant fort. Kompé Filo, affalé sur une chaise les jambes croisées, comme d’habitude, au fond de la salle, m’attrape par la main comme il l’aurait fait avec

« C’est un pays où chaque fois que quelqu’un veut détruire un autre, un soir, il dit : bon demain matin je vais le détruire. Et du coup, il prend les ondes à la radio et en une journée, il t’élimine, il assassine ton caractère », se plaint le chef de l’État haïtien du fonctionnement des médias, de la presse ou encore du journalisme dans la société haïtienne d’aujourd’hui. «  Ils ont invalidé ma première élection avec des mensonges », renchérit Jovenel Moïse qui est d’ailleurs l’autorité de nomination du directeur du Conseil national des télécommunications (CONATEL), l’équivalent du CRTC

Racisme systématique, racisme systématique, racisme institutionnel, racisme tout court, peu importe le vocable. Ce qu’il faut retenir, c’est le dénominateur commun, le RACISME. Le reste est la forme qu’il prend dans la pratique. Le racisme demeure OMNIPRÉSENT et il se manifeste sous diverses formes.  Il cause beaucoup de mal aux victimes, à titre d’exemple, le démantèlement de la famille faute d’emploi malgré la qualification des membres; certains grands intellectuels se réfugient dans l’industrie du taxi pour pouvoir payer les factures, d’autres se dirigent vers les manufactures, d’autres encore retournent dans leur pays natal; le rejet des jeunes, ce qui a

Inspiré par l’actualité, notamment la question du racisme et la mort de George Floyd, nous avons réalisé une recherche socio-historique au Centre de Recherche-Action sur le Vivre-Ensemble (CRAVE) portant sur le cas des Afro-Américains. À la lumière de nos résultats, il n’est guère surprenant de constater qu’historiquement la société américaine repose sur une base inégalitaire à l’égard des Noirs. D’abord, ils sont venus d’Afrique de force pour l’esclavage. Ensuite, après l’abolition de l’esclavage, ils ont été victimes de ségrégation raciale, puis de discriminations raciales systémiques au niveau du système juridique américain jusqu’à aujourd’hui. Nous avons constaté, dans nos recherches, que

Nous voilà donc à l'aube d'une révolution. Comparable certes, à celui de Martin Luther King Jr, mais aussi l'un des plus grands mouvements politiques en cette nouvelle Ère qui réclame JUSTICE et EGALITÉ de notre peuple noir.   "All life matters" Yes!!  "Black Life matter" Indeed. (Toutes les vies comptent. Oui et la vie des Noirs compte surtout)  Ceci-dit, il n'y a qu'une seule race humaine sur cette planète Terre et malgré toutes ces mélanines différentes qui déterminent la pigmentation de la peau, que nous le voulons ou pas,   la carte de l'autruche est définitivement EXPIRÉE. Allo le monde, ici la

Qu’on lâche le mot: François Legault est un politicien ethnonationaliste. Par politicien ethnonationaliste ou de type nationaliste ethnique, j’entends un dirigeant dont les réflexes, les atavismes, les politiques publiques et la rhétorique réduisent la « nation à la taille d’une ethnie ». L’ethnie fondatrice. Entendons : les Québécois blancs. Depuis son élection en octobre 2018, l’homme ne cherche qu’à protéger « l’ethnie fondatrice » dont il est issu et qui l’a porté au pouvoir : les Blancs des régions. Son instinct hyper-protecteur des Québécois blancs le fait verser dans l’invraisemblable et dans l’indéfendable. J’en veux pour preuves non exhaustives les

Il est de ces phrases qui ont la vertu de marquer les esprits au burin et au fer rouge.  Celle que répétait George Flyod sous le genou de son impassible et triomphantassassin m’a hanté au cours des dernières nuits. « Je ne peux plus respirer ».  Il répétait cela.  Encore et encore. Ad nauseam. Dans un dernier élan d’instinct de survie, il a ajouté : « Sir, Please », entendons « Monsieur, s’il vous plait… ».  Puis, il est resté tout doux, avant de s’éteindre. Il est mort, après avoir été l’objet des crocs-en-jambe des agents de police de Minneapolis. Il est passé de vie à trépas,

François Legault, le premier ministre du Québec, l’a répété tellement de fois qu’on a, tous, fini par le savoir. À savoir que les « anges-gardiens », les préposées aux bénéficiaires ont été mal payés et sont encore mal payés. C’est d’ailleurs de cette façon qu’il explique, en grande partie, les scènes d’apocalypse que nos aînés ont connu dans les CHSLD. Mal payé au point que l'Haïtien Marcelin François ( originaire des Gonaïves- Haïti), par exemple, mort au combat contre la COVID-19, a seulement réussi, à  peine, à amener du pain et du beurre sur sa table familiale avant de mourir. Il n’a

In Texto reprend avec la permission de Fabrice Vil son post " Là, ça va faire" sur sa page Facebook. Il y a Éric Duhaime, qui dans son message, continue d’utiliser l'expression « immigrants illégaux », alors que ça fait belle lurette qu'on sait que cette expression est mal fondée. Plus grave encore, ses propos frisent à mon sens l'incitation à la haine, en tenant des propos susceptibles de faire des migrant.es les boucs émissaires de la pandémie au Québec. L'affaire, à mon avis, justifie un recours collectif. Et que feront nos institutions comme la Commission des droits de la personne et