Le processus de rapatriement des Canadiens à l’étranger se révèle « une tâche plus complexe » que ce que le gouvernement minoritaire libéral avait pensé dans un contexte de CoVID-19, note le député de Bourassa Emmanuel Dubourg.

Les discussions du chancelier canadien François-Philippe Champagne, en isolement volontaire actuellement, sont plutôt houleuses avec certains pays même du G-7.

« C’est une tâche plus complexe, parce qu’il y a des pays qui ont fermé leurs aéroports et d’autres qui empêchent carrément aux gens de sortir », déplore le parlementaire, membre du gouvernement.

« Le ministre des Affaires étrangères du Canada est en contact avec ses homologues du G-20 pour permettre aux transporteurs canadiens d’obtenir les permissions nécessaires d’atterrir dans le but de rapatrier les Canadiens »- E Dubourg.

Toutefois, des pays comme le Maroc ou plus de 2 000 Canadiens s’y trouvent, laisse une fenêtre ouverte «jusqu’à dimanche» pour une évacuation via la Turquie des ressortissants canadiens.

Ottawa invite et incite les Canadiens à s’inscrire ce qui aidera le gouvernement à les contacter. Inscrivez-vous en cliquant ici: bit.ly/2Wk5gU2

Actuellement le Canada diffuse à grande échelle des messages texte, via les fournisseurs locaux de téléphonie cellulaire vers ses ressortissants. À l’intérieur du message, il y a au moins deux liens vers le site d’inscription et un autre qui redirige les gens vers des ambassades et consulats les plus proches.

Emmanuel Dubourg conseille aux intéressés de contacter les autorités plus par courriel  (sos@international.qc.ca) que par téléphone. Car, avec plus de 10 000 courriels par jour, il arrive que le temps d’attente soit long et trop long même.

Ottawa a mis sur pied un Programme de prêt allant jusqu’à 5 000 dollars de frais de subsistance ou de voyage pour ces gens-là.