En simultané pour la persévérance scolaire
Dans le cadre de la semaine de la persévérance scolaire, du 11 au 15 février, deux stations de radio, très prisées dans la communauté haïtienne à Montréal, réaliseront en direct et en simultané une émission sur le sujet ce dimanche 10 février.
À l’initiative du Fonds 1804 pour la persévérance scolaire, Radio centre-ville et CPAM 1410 entretiendront leurs auditeurs autour de la problématique, dès 16h de l’après midi ce dimanche.
« Sans hésiter, j’ai dit oui. Nous sommes deux boites de communication qui offrent des services à la communauté. Nous devons prêcher par l’exemple.»- Wanex Lalanne.
Il est directeur général de radio centre-ville, une radio communautaire et multilingue à Montréal.
Cette émission spéciale sera réalisée dans les studios même de CPAM dans Saint-Michel, à Montréal. Depuis plus de 15 ans, cette radio commerciale axée sur la communauté haïtienne en grande majorité, est en opération.
« C’est une initiative intéressante dans le sens qu’on est certain que, pas seulement la communauté haïtienne, mais d’autres communautés ethniques et culturelles, à travers Cinq FM, peuvent entendre cette émission et participer également », se réjouit Jean Ernest Pierre, directeur général de CPAM.
L’avocat rappelle que dès la création du Fonds 1804 pour la persévérance scolaire, sa station mettait ses micros à la disposition des ambassadeurs de cette cause noble.
« On a senti le besoin dès le départ de nous impliquer dans ce mouvement, dit-il, cependant CPAM ne peut pas tout faire et tout seul.»-Jean Ernest Pierre
Animée par Ainslie Bien-Aimé et Elsa Mondésir, l’émission recevra plusieurs invités de marque comme la psychologue Miryam Tahiri Hassani qui vient de publier toute une thèse sur «L’identité et l’héritage socioculturel, au cœur de la réussite scolaire chez les jeunes issus de la deuxième génération de l’immigration haïtienne.»
Mais l’émission accueillera surtout le gratin haïtien de l’éducation au Québec. Yves-Michel Volcy, directeur général de la Commission scolaire Laval, la troisième plus grosse commission au Québec sera présent.
Il y aura également Catheline Bien-aimé qui dirige l’École Bienville, Myrna Dupoux, directrice adjointe de l’École primaire Saint-Vincent Marie.
Sandra Michel, directrice adjointe de l’École secondaire Joseph François Perrault et Guédeline Desrosiers, conseillère pédagogique au dossier interculturel à la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSPI) y seront.
Ces intervenants du monde de l’éducation interviendront à la fois en français, mais aussi en créole haïtien, sur la question en vue d’une meilleure compréhension par un plus large public possible.
L’émission Pitit kay, sur les ondes de CFMB, animée par Charlotte Auguste et Georges Yvon Antoine apporte son appui à la cause également. Les animateurs ne manqueront de parler de la question à leurs auditeurs au cours de la semaine de la persévérance scolaire.
L’émission « Samedi midi inter » animée par Raymond Laurent depuis une trentaine d’années à Montréal s’y engage aussi.
Sous le thème « Nos gestes, un + pour leur réussite », la campagne (2e cette année) vise à illustrer la force de l’addition de cette multitude de gestes, à la portée de chacun, qui peuvent faire une réelle différence dans la réussite d’un jeune; des gestes à poser tout au long de son parcours.
Cet article est produit dans le cadre d’une série sur la Semaine de la persévérance scolaire avec le Fonds 1804.Il s’agit d’un organisme à but non lucratif. Il est géré par un collège de gouverneurs de 15 membres.
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One Comment on “En simultané pour la persévérance scolaire”
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Aucun des experts devant intervenir sur ce dossier de la Persévérance scolaire ne provient du secteur de l’éducation des adultes. Est-ce qu’on doit comprendre que le travail sur la persévérance scolaire dans la communauté haïtienne est uniquement axé sur les jeunes élèves avec un parcours atypique ? Moi, je pense très fortement que vous devez mettre aussi de l’emphase sur les personnes qui n’ont pas de Diplôme d’études secondaires ou l’équivalent. Comme disait Roger Petit-Frère dans sa conférence au SdesJ 2019 à l’Université de Montréal, si nous n’arrivons pas à tirer ce groupe vers le haut, il continuera à nous tirer vers le bas.