Il traite le Journal de Montréal de «poubelle» - Intexto, Journal Nou
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Une semaine après la publication d’un article du Journal de Montréal sur les liens de Dominique Anglade (candidate à la chefferie du Parti libéral du Québec–PLQ) avec Thierry Lindor, présenté comme un courtier «douteux», l’ancien courtier immobilier réplique en qualifiant le journal de « média poubelle »
«Anglade a confié la gestion de son image à un courtier douteux » titrait le journal le 19 juillet dernier, précisant que la candidate à la chefferie a rompu les liens avec lui depuis.
« J’ai fait une faute voilà 10 ans et on me l’a ramenée le semaine dernière, peste-il dans une vidéo sur Facebook. Moi-là, journal poubelle, vous pensez que vous avez attaqué ma voix. Non! Vous l’avez amplifiée. »
Dans cette adresse, Thierry Lindor reconnait toutefois ses erreurs dans une affaire qui remonte à 2009 lorsque trois courtiers immobiliers avaient porté plaintes contre lui auprès de l’Ordre des courtiers immobiliers agréés du Québec (OCIAQ) pour ce qu’il considère comme une « faute administrative.»
L’OCIAQ l’avait sanctionné, comme courtier immobilier, pour cette faute en lui retirant son permis pour un certain temps.
« Je la prends sur mon dos », dit-il avant de préciser qu’il n’a « commis aucun crime, ni agressé quelqu’un ou passé devant un juge ». « Je ne suis pas un criminel.»
« Attaque contre une autre »
L’ancien courtier immobilier qui fait dans le domaine de la communication aujourd’hui à travers son entreprise Influence orbis croit que «ces attaques» subites contre lui viennent du fait qu’il décide d’avoir « une voie politique et citoyenne » ces derniers temps.
Influence orbis s’occupait de l’image de la candidate à la chefferie du PLQ que M.Lindor soutenait du même souffle.
Thierry Lindor dit appuyer surtout la diversité, l’inclusion et la présence de plus de personnes noires, brunes, premières nations, plus de femmes dans toutes les sphères de la société, y compris en politique.
Il a déjà défendu publiquement Tamara Thermitus, Michaëlle Jean, toutes ayant eu maille à partir avec les médias. Il y a peu, son entreprise de communication s’occupait du «branding» de Dominique Anglade (d’origine haïtienne comme lui)
«Comme par hasard, on m’attaque, s’exclame-t-il, mais précisément, on attaque quelqu’un d’autre.»
Thierry Lindor, dans une allusion à Dominique Anglade.
M.Lindor reproche également au « journal poubelle », pour ne pas dire Journal de Montréal tout le long de sa vidéo qui a duré une bonne quinzaine de minutes, de faire fi des causes qu’il soutient au sein des communautés défavorisées.
Il affirme avoir aidé de nombreux jeunes marginalisés à aller à l’école et plus d’un millier à aller voir Malala Yousafzai, (jeune militante pakistanaise pour les droits des femmes devenue mondialement célèbre), à ses frais.
Pour lui, le choix éditorial du Journal de Montréal est d’une « petitesse d’esprit » et empreint de «malhonnêteté intellectuelle » contrairement aux autres médias, souligne-t-il, dans son message sur Facebook.
«Les grands médias, les Radio-Canada de ce monde, The Gazette, ils ne parlent pas de ces niaiseries-là, parce qu’ils font du journalisme intellectuellement honnête, transparent.»
Thierry Lindor invite les gens de la diversité à se tenir debout face à l’adversité et à se battre pour les causes auxquelles ils croient. Il rappelle qu’il a lui-même créé sa propre plateforme média, ce qui lui permet de répondre aujourd’hui aux « attaques » dont il fait l’objet.
« Une personne qui ne l’a pas cette plateforme, qu’est-ce qu’elle fait? Elle se suicide? Elle développe des troubles de santé mentale? Elle se cache? Elle déménage? Non…. », crane-t-il.
Il a dit
« Reconnaissez vos erreurs, ne mentez pas, ne vous cachez pas »
« Je ne suis l’esclave de personne »