La prétention grotesque de régler un problème sans en reconnaitre l’existence

Le 15 juin dernier, en marge de la mort crapuleuse de George Flyod, voulant faire de la récupération politique sur la question du racisme, le Premier Ministre du Québec, François Legault, a mis sur pied un énième « groupe d’action contre le racisme ». Deux spécificités importantes à signaler au sujet de ce « Groupe d’action contre le racisme » :
A- Il faut régler le problème du racisme existant dans la société québécoise tout en niant le « racisme systémique » au Québec »;
B- À la tête de ce « groupe d’action contre le racisme » siègent deux ministres de race noire.
Dès lors, François Legault, en habile politicien machiavélique, ethno-nationaliste, c’est-à-dire, raciste, a piégé nos deux compatriotes ministres.
D’un côté, ils doivent trouver des solutions à un problème qui crève les yeux; d’un autre côté, leur patron leur interdit de nommer le problème. C’est la quadrature du cercle !
Enfin, sans grande surprise, après 6 mois d’élucubrations du genre « combien d’anges peuvent danser sur une aiguille ? », le groupe d’action contre le racisme a pondu un bouillon de rapport de 25 recommandations. Du déjà-vu. Des voeux pieux.
C’était pathétique de voir, le lundi 14 décembre dernier, deux ministres de race noire (d’origine haïtienne) en conférence de presse, nier sans état d’âme, l’existence du racisme systémique au Québec. Dégoûtant ! Cela me fit revivre par la pensée le contexte de la plantation d’esclavage, où le maître confia le fouet et le bâton au commandeur noir, esclave lui-même, pour châtier les autres esclaves.
Morale de l’histoire, il ne suffit pas d’avoir des politiciens issus des communautés racisées; il importe d’avoir des politiciens issus des communautés ethniques qui défendent les intérêts de leur communauté au sein des partis politiques.
Trop souvent, les politiciens issus des communautés ethniques se contentent de défendre leur parti politique au sein de nos communautés.
Tellement écoeurant de voir deux si brillantes personnes troquer leur identité ethnique contre un siège ministériel dans une limousine. Décevant. Plus les visages changent, plus c’est pareil. Je suis découragé des politiciens sans couleur, sans odeur et sans saveur…. Pas vous ?
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One Comment on “La prétention grotesque de régler un problème sans en reconnaitre l’existence”
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C’est pas sans raison que le patron du Québec a choisi ces deux (**NEOPHYTES**).
— parce qu’il sait que le système va les engloutir facilement puis qu’il est conçu comme cela et pour cela.
— il les a mis là pour qu’il puisse avoir l’esprit tranquille car en les nommant là ,il sait pertinemment qu’ils pourront rien faire parce que les autorités avec qui ils vont collaborer pour faire avancer les choses ne vont pas etre en accord avec ce que les deux NÉOPHYTES vont venir les présentés.
Et je vous garantie que le temps va tout tuer et ça va finir sans donner d’aucun résultat.
Le patron du Québec a un seul objectif en tête:
– Faire reculer les immigrants pour ne pas dire les pousser dehors. C’est l’objectif premier de ce gouvernement.
C’est pas sans raison qu’il refuse de reconnaître qu’il n’y a pas de raciste systématique au Québec.