Quand la COVID-19 vire au racisme
Plaintes au Droits de la personne, au Conseil de presse, flambée de protestations sur les réseaux sociaux, l’animateur Benoît Dutrizac qui opère sur Qub Radio se retire de Twitter laissant plus de 34 000 abonnés sans nouvelles à la suite de ses propos jugés racistes.
M. Dutrizac a, entre temps, présenté des excuses à Ismaël Seck qui a été la cible de l’ «impulsion » de de la transfuge du 98,5 FM, mais le mal est déjà fait.
Voici L’échange musclé entre Benoît Dutrizac et Ismaël Seck et qui a provoqué cette escalade sur les réseaux sociaux.
« Je suis fatigué des excuses à la con dont je n’ai que faire. », fustige l’artiste Don Harley Fils-Aimé ( Don Karnage) s’est exprimé sur sa page Facebook sur la question qui est venue le chercher jusqu’à avoir « mal au cœur »
Son texte
Mes parents m’ont enseigné l’honneur et la dignité.
Des fois la dignité est perçue comme de la prétention, de la vantardise. Des fois, elle fait que je ne profite pas de certaines «opportunités» qui se présentent.
Ça me coûte parfois de l’argent, ça me coûte parfois l’appui de mes pairs, mais on m’a enseigné qu’il n’y avait rien de plus important que de conserver sa dignité.
D’avoir «un nez» au milieu de son visage. (Traduction libre d’une expression haïtienne). Alors, je ne ferai pas cas de l’histoire de Dutrizac que j’ai vu passer sur mon fil Twitter et maintenant sur Facebook.
Seulement, je dirai que lorsque l’on veut se dissocier de certaines personnes, on ne peut pas critiquer et ensuite profiter des avantages qu’elle nous offre. Je suis fatigué des excuses à la con dont je n’ai que faire.
Une autre expression de chez nous dit: «marcher sur treize afin de ne pas piétiner quatorze.» En gros, cela signifie que l’on s’arrange pour ne pas vexer les gens de peur d’avoir à faire des réparations.
On dirait que de nos jours, on crache sur tout le monde et que les excuses sont le remède facile pour nous débarrasser de toutes les puantes viscosités reçues.
Mes parents diraient: «nous ne sommes pas des chiens». On ne peut pas nous prendre à coup de pieds et ensuite nous voir branler la queue devant ces mêmes gens qui nous auraient heurtés parce qu’ils offrent quelque os.
La dignité coûte cher, mais je paierai allègrement peu importe le prix et ce qu’on pourra dire de moi afin que mes enfants sachent ce que c’est d’avoir «un nez».
J’ai mal au cœur.
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3 Comments on “Quand la COVID-19 vire au racisme”
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Je l’aimais écouter ce con, c’est fini…. Qu’il aille au diable!
Benoît Dutrizac trou du cul, mangeux de marde des gouverne-ments , prend ta retraite ostie de chien.
If we had a country and a government none of them would have been in position to insult us. Thanks to Haiti who has and continued to put us in this unfortunate situation. We have no country, no patrie helas!!!