Repentigny: la police crée des liens avec les Haïtiens
D’un «Café avec un policier» à la dégustation de la soupe de giraumon, l’agent de liaison Jean-François Fortier , du Service de police de la Ville de Repentigny (SPVR), multiplie les initiatives de rapprochement avec les communautés ethnoculturelles, principalement haïtienne.
Le 1er janvier dernier, jour de l’indépendance d’Haïti, le policier était à l’église Précieux sang où, depuis trois ans, l’organisme Lakay média invite les Haïtiens et leurs amis à boire la soupe de la liberté ensemble.
«C’est avec des événements publics comme ça que je vais me faire connaître. Pour moi, c’est une première étape : celle de gagner la confiance des gens » nous a affirmé l’agent Fortier début décembre 2018 en marge de l’activité « Prendre un café avec un policier », tenue à Galerie Rive-Nord.
« En créant des liens, je vais pouvoir mieux discuter avec les gens et savoir c’est quoi leurs attentes », a-t-il ajouté.
Le SPVR se retrouve sous les projeteurs des médias depuis une pluie de critiques adressées à la police de Repentigny de la part de citoyens qui se disent victimes de profilage racial. Depuis, le SPVR a annoncé un Plan d’action, créé un Comité mixte de gestion et nommé un agent de liaison avec les communautés en vue de mieux comprendre et traiter la problématique.
Le 1er janvier, l’agent a même improvisé une présentation sur le métier de policiers à des enfants des communautés culturelles.
L’agent de Liaison Jean-François Fortier improvise, le 1er janvier 2019, une présentation sur le métier de policier devant quelques enfants de la communauté haïtienne de Repentigny.
Jean-Francois Fortier est un ancien ambulancier devenu policier de Repentigny. Il a travaillé durant une quinzaine d’années à Montréal, Laval et en Abitibi avant de faire le saut dans la police.
M. Fortier a une facilité avec les communautés culturelles pour avoir traité que ce soit avec des Amérindiens, des Haïtiens et autres immigrants lors des émeutes enregistrés à Montréal-Nord, en 2008, à la suite de la mort de Fredy Villanueva.
Par ailleurs, une rencontre de travail aura lieu le 14 janvier entre la Ville, son service de police et des représentant de la communauté haïtienne de Repentigny afin de discuter, entre autres, des enjeux de profilage racial dans la région.
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One Comment on “Repentigny: la police crée des liens avec les Haïtiens”
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La Soupe nationale se nomme joumou et non giraumon mais belle initiative de sa part