Canada: le discours d’ouverture d’Ariel Henry n’a pu être diffusé - Intexto, jounal nou
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Le premier ministre haïtien Ariel Henry n’a pu être entendu par les médias et le grand public lors de l’ouverture de la réunion de haut niveau sur Haïti, présidée par la Canada, entre plusieurs partenaires internationaux impliqués dans la crise.
Annoncé en grande pompe par la primature haïtienne, le Dr Henry qui devait prononcer une allocution vers 11h ce matin, n’a pas été remarqué alors que la ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly se montrait plutôt sévère avec le chef du gouvernement haïtien, lequel, elle a appelé à travailler à un « accord des accords ».
« Il est ici, M le premier ministre, et je pense que vous serez d’accord avec moi, il y a une obligation de résultat. » a dit Mme Joly.
Mais la première partie de la rencontre virtuelle s’est terminée sans qu’on puisse voir ou entendre le premier ministre haïtien.
Problème technique du côté d’Haïti ? Difficile à dire. Le lendemain samedi, Emmanuel Dubourg, député de Bourassa sous la bannière du Parti libéral du Canada (PLC) et qui assistait à la rencontre a confirmé à In Texto que le PM haïtien était bel et bien là pendant « une heure d’horloge »
« Nous avons pu avoir des problèmes techniques », nous a confié ce membre du gouvernement canadien pour expliquer l’absence en ondes des responsables haïtiens à la réunion.
Cette rencontre fait suite à celle tenue le 17 décembre 2021 à l’initiative des États-Unis. Ce 21 janvier, Washington, dans le dossier haïtien, passe la main à Ottawa où tout a commencé avec la création du Core group nous rappelle le sociologue d’origine haïtienne Frédéric Boisrond. De son côté, Jean Claude Icart, ancien professeur de sociologie à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) déplore le fait que les acteurs haïtiens ne soient pas impliqués dans les discussions.
Il s’agit en effet de représentants d’organisations multilatérales, notamment les Nations Unies, la Communauté des Caraïbes (CARICOM), l’Organisation internationale de la Francophonie et l’Organisation des États américains (OEA) qui discuteront de solutions durables et inclusives aux défis auxquels sont confrontés Haïti et les Haïtiens.