Taxi: Québec serait ouvert à des modifications
Dans une Déclaration, le ministre québécois des Transports se dit «sincèrement boulversé » après qu’un chauffeur de taxi traditionnel se soit ouvert les veines en direct à la télé en signe de détresse face au projet de loi-17, laquelle loi éliminerait les quotas dans l’industrie.
À la suite de l’incident, le gouvernement a ouvert une ligne d’écoute des chauffeurs en situation de détresse, soit le 1 866 APPELLE.
« Je suis également touché par les témoignages et les situations humaines rapportées dans les médias. Tous les jours, je réitère l’importance de privilégier un dialogue ouvert afin d’assurer une transition harmonieuse et de pérenniser l’industrie traditionnelle du taxi.», affirme François Bornardel dans sa Déclaration.
Le ministre qui en appelle au dialogue souligne que des discussions ont toujours cours entre les représentants des travailleurs du taxi et le gouvernement du Québec, et se poursuivront dans les prochaines semaines. Des chauffeurs doivent rencontrer, en effet, le gouvernement la semaine prochaine autour de la loi-17.
«Laissons une chance à notre dialogue de réussir.», plaide François Bornardel qui refuse toute entrevue avec les médias sur le sujet.
« Ouverture »?
Le gouvernement devra rencontrer de nouveau les travailleurs du taxi la semaine prochaine à la suite d’une première réunion la semaine dernière de laquelle les chauffeurs sont sortis « à moitié satisfaits ».
C’est ce qu’indique Wilson Jean-Paul, porte-parole du Regroupement des travailleurs autonomes métallos qui a pris part à ces discussions. Au cours de ces pourparlers, françois Bornardel aurait indiqué aux chauffeurs qu’il est rare qu’un projet de loi quelconque ne subisse des modifications avant le vote final.
Le ministre des Transports se serait dit ouvert à recevoir des propositions de la part des travailleurs de l’industrie traditionnelle.
« Il nous a dit qu’il était prêt à accueillir nos propositions en vue d’enlever les irritants. Pour moi c’est une preuve d’ouverture »
Wilson Jean-Paul
Les travailleurs de taxi réclame le retrait pur et simple du projet de loi-17, lequel élimine l’obligation d’avoir un permis au Québec pour faire du transport rémunéré de personnes.
Le projet met fin également à la question des quotas, ce qui pourrait plonger dans la faillite des milliers de personnes ayant contracté des prêts de la banque. La plupart d’entre eux doivent encore plus de $100 000
Vous pourriez aussi aimer!
One Comment on “Taxi: Québec serait ouvert à des modifications”
Comments are closed.
Le pouvoir du dialogue amène à la compréhension des enjeux.
Tout se discute et se réalise en s’exprimant avec son cœur et son vécu sur la scène politique ou autre quand on sait que c’est une vérité.
Pour plus de 40 ans, à l’époque c’était les italiens haïtiens et quelques grecs qui occupaient le réseau iy l’industrie du taxi et les permis étaient très dispendieux jusqu’à 250 milles dollars, ce qui pouvait payer l’achat de deux ou trois maisons … ce fut un dure sacrifice pour ces familles.
Aujourd’hui, il y a d’autres acteurs … les maghrébins et les arabes …. il ne faut pas avoir peur de le dire qui pour la plupart sont venus avec des avoirs que les autres ne possédaient pas par le passer.
Combien de nos vaillants chauffeurs de taxi sont morts suite à des attaques de personnes malades ou des gens malfaisants. On a peut être oublié mais moi, je n’ai rien oublié .
Pour revenir au dialogue du ministre du transport avec les chauffeurs, c’est plus humain quand le dialogue s’installe, on a un meilleur résultat.
Je ne rentrerai pas dans le détail de s’ouvrir une vaine pour convaincre le ministre puisque si les chauffeurs de taxi haïtien ne l’ont pas fait qui sommes les pionniers et qui n’avaient pas un sou pour débuter parce que les femmes de ses chauffeurs faisaient deux jobs … à la manufacture pour quelques unes et qui continuent à la maison à produire en deuxième job sur la machine singer ou overclock pour aider à payer ce fameux permis de l’industrie du taxi alors cette vaine ouverte me laisse froide … forme d’intimidation.
La sensibilisation devrait venir de cette première vague de personne qui aujourd’hui a plus de 50 ans dans le domaine et qui pour moi, se sont fait supplanter.
Monsieur le ministre du transport j’aimerais que vous écoutiez ces chauffeurs haïtiens qui ont vraiment sacrifié leur vie de famille pour l’industrie du taxi sans magouille.
Voyez clair monsieur Bonnardel, si vous êtes vraiment concerné, à la situation des pionniers de l’industrie du taxi.