Un « Groupe 3737 » de Saint-Michel qui rayonne dans tout le Canada - Intexto, jounal nou
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« Frustré » de voir que des entrepreneurs noirs occupaient peu ou pas de place dans l’écosystème québécois, Frantz Saintellemy se réunit, en mars 2012, avec quelques-uns d’entre eux pour « créer une synergie » noire dans un des quartiers les plus pauvres au Canada : Saint-Michel.
Il était question pour l’ingénieur en électronique et informatique et actuel chancelier et président du Conseil d’administration (CA) de l’Université de Montréal (UdeM) de stimuler le commerce, les affaires dans ce quartier qui l’a vu grandir alors qu’il arrivait d’Haïti à l’âge de 4 ans.
Et il ne s’imaginait pas que le Groupe3737 (numéro civique de l’immeuble qui accueille le siège social sur le boul. Crémazie) allait rayonner sur tout le pays et même à l’international, 10 ans plus tard.
« Nous avons 12 bureaux aujourd’hui au pays, note son nouveau président directeur général Louis-Edgard Jean-François, et nous parlons de 190 millions de dollars de chiffres d’affaires générés par les entreprises que nous avons accompagnées. »
Le Groupe qui célèbre sa première décennie par un Gala de l’Inclusion diversité et de l’excellence entrepreneuriale (IDEE), a accompagné 1500 entrepreneurs, aidé à renforcer la capacité de 2006 OBNL grâce à un programme fédéral d’appui aux communautés noires de tout le Canada d’une valeur de 175 millions.
À la base le Groupe 3737 voulait donner un coup de fouet à l’activité commerciale dans Saint-Michel et aussi permettre à des entrepreneurs d’avoir accès à des ressources, des capitaux et des réseaux pour pouvoir se propulser.
« On ne pensait pas 10 ans plus tard qu’on allait avoir un impact à portée nationale aujourd’hui. » -Louis-Edgard Jean-François, PDG du Groupe 3737.
Manque d’envergure
« Je suis plutôt optimiste. », affirme Frantz Saintellemy de qui l’idée originale de fonder ce groupe est venue. Mais quelque chose le « frustre » encore un tantinet. Si les entrepreneurs noirs manquaient d’encadrement avant, c’est l’ambition et l’audace qui leur font défaut aujourd’hui selon M. Saintellemy
« On fait du progrès, mais il y a encore trop peu de projets d’envergure, déplore le chancelier de l’UdeM. On a encore de petits projets, ce qui est bien. Mais on veut maintenant passer à l’autre étape. »
Il aurait aimé voir les entrepreneurs de sa communauté investir les marchés de la Technologie, de l’innovation, des services, de santé ou encore en bio-pharma. « Il y a des opportunités dans un monde numérique on a des besoins au niveau international. » fait-t-il remarquer.
Il a dit
« Ce qui manque c’est la qualité des projets combiné au manque de financement d’envergure. On a très peu de capital de risque. Les entrepreneurs doivent avoir de l’ambition de l’audace » -Frantz Saintellemy
« Il y a énormément de relèves, je crois qu’on avait un bon filon de vouloir adresser un créneau qui ne l’était pas auparavant.»- Frantz Saintellemy
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J’espère que c’est du sérieux